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    Ne vous affligez pas

    de n'être connu de personne,

    mais travaillez à vous rendre

    digne d'être connu





     


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  •     je ne suis qu'une étoile





    dans un ciel ombragé pâle reflet,
    amour fané
    je ne suis que l'ombred'une ombre dérisoire vite dissipée
    j'ai marché sur un fil de verre déjà fêlé
    Moi, le funambule encore et toujours.....
    la nuit se prolonge à l'infini
    dans l'attente j'écoute les étoiles chanter
    en dessinant son corps
    dans l'attente d'un mot,
    un signe...
    un je ne sais quoi...





     


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    Lundi matin, six heures et quart,

    arrachée de mon lit par le méchant reveil,
    bol de café fumant devant moi, a moitié endormie....
    Je me sens comme un voyageur sans boussole
    assise là au petit matin savourant mon petit déj et le calme.

    Le chat en bois penché sur le coin de la cheminée
    Le laurier dans le jardin se penche sous le poids de ses feuilles mouillées.
    Chrysanthèmes blancs devenu au fil des jours chrysanthèmes jaunes.
    Petites fumées grelottantes sur les toits dans l'aube fraîche
    Papillon de nuit sur les veines du papier peint.
    Regard  furtif dans la glace :
    Au coin de mes yeux .
    mes sourires ne s'effacent plus...
    Des pas dans l'escalier...
    Sa façon de me dire bonjour , petit bisou, "tu as bien dormi?"

    Lundi matin , sept heures cinq , le voyageur sans boussole part prendre son train...




     


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    Elle est assise devant la fenêtre,
    deuxième étage, dans une rue qui depuis longtemps  a oublié son nom.
    Elle dessine une fleur sur la vitre poussiéreuse
    Des enfants jouent, l'école est finie.
    Et il est presque temps pour préparer le dîner...
    Elle est assise sur une chaise et sourit, les heures s'écoulent doucement.
    Petit à petit la chambre devient noire et tout disparaît...
    Seul le lampadaire de la rue éclaire le papier peint jauni.
    Elle regarde par la fenêtre et rigole avec la pluie qui joue sur les vitres
    Elle allume la lampe, la chambre est vide....
    Elle lit une lettre qu'elle a reçue hier, même si elle connaît les mots par cœur.
    Elle cherche son manteau et descend lentement dans la rue.
    La nuit est froide et les pavés sont mouillés
    Mais elle est une princesse et cherche dans la ville quelqu'un d'il y a longtemps
    On lui dit qu'il n'existe pas et il est l'heure de rentrer, il se fait tard.
    La nuit oublie comment était le jour, et comment va être demain.
    Et la peine qu'elle a, se perdra dans une larme, tombera sur une fleur de pluie sur la vitre....Et doucement la nuit se colore de pourpre .
    Elle est debout devant sa fenêtre, il fait noir. Les rideaux sont fatigués, usés.
    Elle regarde les mêmes vitres poussiéreuses. Il est temps d'aller se coucher, fermer les lumières, dans la rue qui, depuis longtemps a oublié son nom....

     

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    J'avais un beau ballon



    Que j'ai gonflé en gros soleil rouge.
    Je l'ai lâché et il  s'est doucement enfuit ...
    J'avais peint des rayures dessus et le cercle d'un fruit.
    Tout d'un coup tout est devenu silencieux
    Et le ballon est resté suspendu, immobile dans le ciel...

     « Bonjour, boule rouge, je suis une sorcière..
      Je suis le maître du temps. »

     Alors tout à coup, il y avait cette lumière,
    Sur mon ballon, tous les cercles se fermaient
    Un arbre poussait, je voyais une rivière couler
    Des montagnes se dressaient et un monstre vert sortait de la mer
    Je voyais une pomme et un serpent.
    Des gens, mais ils avaient peur de la nuit.
    Un garçon qui fracassait le crâne de son frère
    Et allumait le feu dans les villages avoisinants.
    Une bombe explosait et je ne maîtrisais plus rien.

    « Bonjour boule rouge, suis-je une sorcière...
       Suis je le maître du temps... ?? »





     


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